Croque Lavis

Un jour j'ai fait la recontre d'une magnifique elfe blessée. Avec un sacré caractère de bourrique ( comme moi). Je lui ai offert des lampes de lune et des grenouilles. Pour qu'elle ait un peu moins froid la nuit. Elle m'a offert sa confiance et l'espoir que tout est possible. Elle a cru en moi quand j'ai passé le concours.

Il y a eu des livres à grandes bouches, des corbeaux menaçants qui criaient Cora Croa , un métro des Halles qui voulait l'étouffer, des rires, une copine qui lisait des magazines gay et qui était photographe. Et nos deux paires d'yeux effarés devant une dame et sa fille qui avaient braqué et dévalisé "Chez Paul" à l'heure du déjeuner. Dernièrement, un tracteur a essayé de l'avoir mais il a pas réussi : elle a la force d'une tornade.

J'ai passé plusieurs jours dessus, donc un peu prise de tête et j'ai laissé au crayon.

Une rando bien agréable avec mes anciens collègues il y a deux ans. Je ne sais plus exactement le nom précis. Tout au fusain, en crayon.

C'est à Notre Dame de Paris qu'elles sont le plus variées... difficile de transcrire la pierre avec du sépia. ça leur donne plutôt un côté "boisé". Tant pis. Si vous me lisez, donnez moi des conseils pour améliorer ma technique...

Cette fois-ci entièrement à la pierre noire. Elle est encore plus ténébreuse que l'église de Saint-Paul. C'est un paysage enneigé capturé par Christian.

Pour une fois c'est moi qui ai pris la photo !

La pierre noire, j'hésite toujours. J'en parlais avec un collègue d'arts dans le lycée que je viens de quitter, il me décrit la pierre noire comme "un noir beaucoup plus doux, plus pur". Cela s'estompe moins facilement que le fusain. On obtient les ombres en hachurant, comme avec le sépia.

L'adolescence. Une adolescence hors du commun. Rien qu'au crayon de bois. Pour Lydie qui viendra me lire.